Dans l’article précédent, je me suis alarmé de l’état désastreux du littoral de l’Ouest de la France, au niveau environnemental.
Les barques sont l’emblème de ce désastre,
car c’est tout un monde ancien qui disparait lentement absorbé par la vase,
monde du travail bien fait, artisanat traditionnel gage de beauté et de respect.
Maintenant se répand partout, sur les parkings bitumés de tous les ports,
dans les criques et les plages les plus secrètes :
ces chancres de plastique que l’on dénomme « annexes »,
une véritable pandémie,
la hideur partout,
arrogance criarde de la rentabilité et du consumérisme triomphant,
dans son dérapage insensé.
J’ai éprouvé un certain contentement, en lisant le journal Le Monde daté du dimanche 6 – lundi 7 juin 2010 :
je n’étais pas le seul à m’alarmer de l’état du littoral français.
L’article est titré « L’état de l’environnement en France reste préoccupant »
dans l’article on peut lire : » L’une des principales causes de cette dégradation est l’extension continue du tissu urbain et des infrastructures. L’étalement urbain, mal maîtrisé est particulièrement problématique dans les zones à risque, comme le littoral ou les zones inondables (+8% de logements de 1999 à 2006) (…)
la consommation des ménages pèse davantage : les pratiques – recours majoritaires à la voiture, demande de biens livrés rapidement (donc par la route), aspiration à la maison individuelle, multiplication des voyages – sont en décalage avec le souci de protection de l’environnement.«
Voilà une belle rencontre entre le langage poétique et le langage de l’observation écologique du désastre auquel j’ai assisté durant ce week-end.