Dieu est un artiste


Sur la toile du ciel,
Il aime peindre de grandes fresques,
pour exprimer son génie créateur,
surtout le matin, à l’aube,
au lever du soleil,
ou le soir à son coucher,
pour signifier sans doute,
l’importance sacrée de ces passages.

Ce sont des tableaux éphémères,
il ne dure souvent que quelques minutes,

aussi  faut-il être là, au bon moment,
pour recevoir le cadeau
en célébrant avec Lui
la beauté incommensurable de la création.

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8 réponses à “Dieu est un artiste”

  1. Catherine B dit :

    Je ne veux pas casser « la baraque », mais moi j’ai l’impression que le Dieu que vous célébrez dans toutes ses beautés protéiformes, je le touche parfois mieux dans toutes ses brisures, toutes ses déchirures, tous ses accrocs qui ne manquent pas de m’écorcher!

  2. brigitte dit :

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    réjouissons-nous! une telle beauté est en nous. et les brisures, déchirures…sont autant d’occasion de nous la montrer!

  3. Allart dit :

    Bonsoir…

    n’est -il pas, un peu partout, mines de riens?, …. peut-être, à chacun de le « voir », dans chacun, ses « petites », etc.. grandes choses… non?…

    Ce texte est « magnifique »… le vôtre aussi… allez y décrivez moi SVP, la beauté de ces brisures (si vous en avez envie, bien sûr)…… SVP…ça me ferait plaisir aussi…

    Merci.. bien inspirant, aussi… ce que vous écrivez…
    Il y a tant de joie , aussi… dans les cassures..Merci de nous le rappeler….

    T

  4. Catherine B dit :

    C’est que c’est dans le creux que l’on devine le plein, et dans l’absence que la présence se faire sentir davantage je trouve. Si tout était parfait, complet, sans faille nous n’aurions conscience de rien et n’aurions aucun désir. Or le désir crie le manque à être, et le désir est notre petite locomotive interne qui s’ébroue comme elle peut, avec le régime qui est le sien en fonction du charbon qui l’alimente. Je n’ai pas le culte de la souffrance mais je sais que c’est sur elle que je comprends mieux les autres et moi-même. Je devine mes faiblesses et c’est parce que je les entrevois que je peux essayer, un peu, de quitter leur servitude pour servir la joie dont vous parlez. La vocation de l’humanité c’est l’accés à la joie et Spinoza que j’aime tant ne dit-il pas que la sagesse ultime est de bien agir et d’être dans la joie. Y’a juste que pour y arriver le chemin est semé d’ornières, mais ces ornières sont nécessaires, elles nous servent. La liberté se gagne, elle s’arrache même, la joie est de la même trempe, elle ne tombe pas du ciel, il faut y mettre du coeur, du coeur à l’ouvrage pour espèrer l’effleurer un peu. Tout se construit même la joie je crois, ne trouvez-vous pas? ou alors il faut avoir gardé son innocence d’enfant ou au contraire être hyper conscient? ça veut donc dire que ça se mérite et du coup ça nous rend plus responsable et c’est ça qui est merveilleux! D’un beau jeu de carte nous pouvons gaspiller toutes les potentialités qu’il contenait et en revanche d’un mauvais jeu de cartes en tirer toute la substantifique moelle, c’est ça ce que je trouve merveilleux, c’est le boulot que l’on a à faire! merci à vous

    • Je suis assez d’accord, Catherine, avec tout ce que vous écrivez. Il me semble que les chemins vers la plénitude, la joie, le bonheur d’être sont multiples et bien sûr celui du manque, de la souffrance, de la brisure est un chemin privilégié de l’être humain dans son évolution nécessaire – et c’est d’ailleurs le coeur de mon métier.
      Il se trouve que dans ma philosophie ou ma vision ou mon expérience personnelle intégrative, ce n’est pas, heureusement, le seul chemin, et que l’émotion esthétique devant le spectacle de la Nature et la plénitude dans laquelle elle me plonge se trouve être pour moi une voie privilégiée, que j’aime partager ici sur ce blog.
      Il est vrai aussi que le titre de cet article est un peu exagéré et provocateur et je comprends votre réaction. J’aurais mieux fait d’écrire : « Dieu est aussi un artiste ». ce qui aurait permis d’atténuer l’affirmation et surtout de pointer la nature multidimensionnelle de Dieu – même si d’ailleurs ce terme de Dieu ne me convient pas non plus, car il a été trop « biaisé » par les traditions religieuses ; je préfère la représentation laïque d’un Tout, d’un Champ englobant tous les possibles et toutes les manifestations de la création. Donc, dire que le Tout est aussi artiste, permet d’exprimer que le chemin de l’émotion esthétique, n’est qu’un chemin parmi d’autres proposé par Celui-ci, et que c’est peut-être d’ailleurs dans la combinaison de différents chemins vers la plénitude et le Bonheur, que l’on accède le plus sûrement et le plus rapidement à ce qui semble être notre direction d’évolution humaine.

      • Catherine B dit :

        Excusez-moi Alain pour ma maladresse qui vous fait croire me semble-t-il que l’Emotion ( je sors les majuscules!) que l’on éprouve devant quelque chose de « beau » ou de je n’sais quoi de touchant ne serait pas une voie d’accés à la noblesse de l’Homme. Bien sûr qu’elle l’est, et bien sûr qu’il faut la promouvoir et vous faites fichtrement bien de faire ce que vous faites. Et c’est bien parce qu’il y a cette si belle chose que l’on a entr’aperçu et qui nous a possiblement chaviré que nos descentes peuvent devenir de possibles montées.
        Merci, merci beaucoup pour vos fenêtres et vos portes qui s’ouvrent et qui laissent entrer le vent frais et voluptueux de la vie!

  5. Allart dit :

    Et « Dieu dans tout çà »???

    ça me fait réfléchir ce que vous écrivez…. depuis tout bébé, et peut-être, bien avant… ce Dieu, (ces Dieux?)…. je le /les voyais partout. (même sous le/ les déguisements, du / des malins!lol!)…. sans cesse, il (s) jouait(ent) à caches caches… et, il (ils)..continue.(ent).. sous pleins de formes différentes… et, c’est entres autres, ce qui m’amuse… Parfois, sous « nos nezs », et nous ne les voyons même pas!…

    quel (s) filou (s/x)!… dès que l’on pense l’avoir (les avoir) trouvé(s)! en être « archi » sûr….pfuff!… il (s)s’enfuit!.(ent). ….Passionnant(s) et « drôle(s) », cet (ces) éternel(s) jeu (x) de « caches caches »…

    je crois que c’est cela qui m’amuse…entres autres…

    je trouve cela bien plus passionnant, que les « jeux » de guerres et cies… dont il me semble, que nous connaissons, par avance , la / les fins…non?… même si parfois , pour le (les) trouver, c’est rigolo d’apprendre à jouer à la guerre.(ou à l’aventurier de l’arche perdue, etc)….mais pour faire semblant! c’est bien plus sérieux et drôle!..

    Merci! à vous..
    T

    • « ce Dieu, (ces Dieux?)…. je le /les voyais partout. (même sous le/ les déguisements, du / des malins!lol!)…. sans cesse, il (s) jouait(ent) à caches caches… et, il (ils)..continue.(ent).. sous pleins de formes différentes… et, c’est entre autres, ce qui m’amuse… »
      Merci pour cette description tout à fait judicieuse du monde invisible des esprits, des dieux et déités, de toutes les entités immatérielles qui nous traversent et nous inspirent quelquefois. Elles sont changeantes, instables, souvent éphémères, semblant s’amuser de nous, englués dans la matière, dans les certitudes trop stables du matérialisme dominant.