…et leurs baisers au loin les suivent… »
En prenant ces photos,
je ne sais trop pourquoi,
me sont venus sur les lèvres
la musique de cette célèbre chanson
de Léo Ferré sur un poème d’Aragon.
Cela se passe de commentaires,
même si les vôtres sont toujours les bienvenus.
Pour entendre la chanson en entier,
je vous invite à la visionner sur Youtube
avec des tableaux expressionnistes
en superbe illustration.
Tags : architecture, musique, ville
Et encore Alain, est-ce là du 3 étoiles !
Il y a certaines « barres » dans des cités où le surnombre le dispute au glauque… Mais le plus grave est la misère intérieure qui accompagne bien souvent ces endroits là. Bien qu’il y règne parfois aussi la solidarité et de l’esseulement dans le 16ème arrondissement… L’homme et ses paradoxes infinis.
Amitié et Bon Noël !
Pascal
oui, Pascal, j’ai ressenti le refrain de cette chanson en contemplant ces horreurs qui me barrent l’horizon, un peu comme un mantra venu d’ailleurs et me demandant de ne pas juger, au sens où ces hommes, qui sont enfermés dans ces cages, vivent mal et peut-être comme tu dis dans une sorte de misère intérieure, mais en même temps, « leurs baisers au loin les suivent », c’est à dire qu’ils sont aussi capables du meilleur, capables d’amour, capables de donner des baisers à ceux qu’ils aiment, capables peut-être un jour de s’indigner, de s’insurger de retrouver la lumière, l’amour, leur vraie nature. Etrange paradoxe de l’être humain capable du pire et du meilleur et cette chanson en est un écho troublant, bien plus fort finalement que toutes les théories.
Bonnes fêtes à toi et à vous tous.
J’adore Léo Ferré. :)
oui, moi aussi. On n’entend pas beaucoup parler de lui dans les médias. Peut-être quelque chose en lui d’irréductible à la société de consommation et de divertissement. Ce n’est pas l’indignation, Ferré, c’est l’insurrection + la poésie : un mélange détonnant qui pourrait être dangereux pour l’ordre marchand, même si j’ai vu que chez « joseph Gibert », il était sorti deux nouveaux coffrets cadeaux « remasterisés » pour Noël – j’en ai d’ailleurs acheté un, même si j’ai été très frugal sur les cadeaux cette année (décroissance exige !).