Ainsi en ce monde,
au dessus de l’enfer,
on admire les fleurs.
J’aime beaucoup cet haïku d’ Issa,
ce grand poète japonais du 19e siècle
qui renouvelle le genre de son esprit incisif,
alchimisant,
grâce à sa poésie,
une vie qui ne fut pas une partie de plaisir.
Quand on pense à l’enfer de Fukushima,
et au fait que nous sommes en pleine saison des fleurs,
je trouve cet haïku très d’actualité.
.
On ne peut plus « d’actualité »en effet, mais combien est vital ce rendez-vous avec les fleurs. Le réveil de la pleine couleur et leurs odeurs spécifiques qui nous ramènent si simplement à l’instant présent … en particulier lorsque la vie n’est pas une partie de plaisir.
Merci à vous pour cet haïku