A Paris,
dans la grande ville de béton étalé,
j’aime les reflets sur les trottoirs après la pluie.
Les reflets sont plus beaux que la réalité,
comme si cette dernière avait besoin d’être transformée
en quelque chose de plus évanescent,
éphémère et mouillé…
Par ailleurs, nous sommes les pâles reflets d’un Autre Monde,
dont parfois nous entrevoyons l’intense lumière
par flash et sursaut de Conscience…
Tags : photographie, poésie, spiritualité, ville
Plus beaux que la réalité je ne sais pas, en tout cas, plus troublants, plus étonnants, plus fragliles et par ce fait même plus touchants, c’est vrai qu’ils sont beaux vos reflets de la Capitale après la pluie!
oui, c’est ça la poésie : mettre des mots suffisamment ambigüs, pour que la personne qui les lise soit touchée et puisse les enrichir avec ses mots à elle, merci Catherine pour ce beau commentaire.
« On a oublié que la poésie, avant tout, est une histoire de révolte , d’émotion et de voyance »… Christian Cogné
D’émotion oui et donc d’affection qui oscille entre deux berges extrêmes, le oui et le non, et c’est grâce à la poésie que nous construisons possiblement le tiède je trouve. Car le tiède ne saurait jamais être donné, au risque d’épuiser la vitalité justement, c’est nous qui avons à le construire, et il se construit sur le chaud ou le froid!