C’est une méditation qui m’est venue récemment, alors que je flânais sur un sentier côtier de la méditerranée,
loin du capharnaüm ambiant de notre monde en crise.
Il me semble d’ailleurs que pour traverser cette tourmente qui se propage dans tous les domaines de notre vie,
il faille cultiver, conjointement à toutes les tentatives de solution,
une bonne dose de sagesse intérieure
– on pourrait l’appeler aussi une écologie intérieure.
Puisse cette méditation y contribuer !
Regarder longtemps ces photos, de préférence en les agrandissant,
puis fermer les yeux et visualiser leur lumière pénétrer à l’intérieur de vous-même,
en vous synchronisant sur votre respiration,sentez cette lumière qui vous inonde peu à peu en s’infiltrant par tous les pores de votre peau,
elle vous pénètre sur l’inspiration et elle se répand partout à l’intérieur sur l’expiration,
elle ruisselle à travers la fontanelle et le 3e oeil.Ressentez combien cette lumière vous nettoie et vous régénère,
en pénétrant partout, jusque dans la moindre de vos cellules.
Ressentez alors tout votre corps comme un corps de lumière.Puis laisser cette lumière de votre corps irradier et se répandre partout aux alentours,
bien au delà de votre présence limitée,
dans un vaste champ lumineux qui s’étend à l’infini,
englobant toute chose,
rempli du potentiel de tous les possibles.Quand vous êtes dans ce champ, vous êtes arrivé à destination,
vous êtes dans votre Demeure
qui est la Demeure de tout le monde,une grande joie à l’intérieur se fait entendre.
Tags : lumière, meditation, mer
Bonjour, c’est toujours un grand plaisir de recevoir votre article, vous arrivez à mixer la beauté de l’image et la profondeur des mots, bravo!
Michel ROUYER
Oui,c’est beau Alain, et comme vous avez raison de vous laissez aller à cette respiration qui scande la source, qui est source de la source de jouvence, du miel de notre vie, de notre ambroisie possible. Mais pourquoi alors y-a-t-il parfois, malgré toutes ces vérités, le mur de la tristesse qui vient briser cettte harmonie possible? Peut-être parce qu’il lui faut un accroc parfois, à cette belle harmonie suspendue, pour qu’elle s’y accroche justement, la Belle des Belles, qu’elle s’arrête, qu’elle sente qu’elle existe, du fait même de son manque, parfois et parfois pas!
merci Catherine pour votre commentaire. Effectivement les contraires ont droit à l’existence et à la reconnaissance dans ce monde sur terre, et le mur de tristesse est aussi important que ce mur de lumière de la mer, comme vous le dites si bien.
Je crois aussi – et je l’expérimente tous les jours – que le pouvoir de la lumière est capable d’accueillir, d’accepter et d’intégrer le mur de tristesse ou plus généralement notre part d’ombre. Il y a alors une tristesse pleine de lumière qui peut être belle, elle aussi.
Oui, c’est vrai, elle peut être belle parfois cette tristesse et c’est sur elle que l’on construit ce que l’on est, alors je lui dis merci à ma tristesse. Et c’est parce que je l’accepte tant bien que mal en ayant compris peu à peu que je ne pouvais pas faire autre chose que ça qu’elle me renvoie son adret cette gentille ubaquienne, une vraie farceuse en somme!
oui, c’est ça, l’accueil de la tristesse par la Conscience (de lumière) peut générer l’humour – la ressource intérieure suprême.
Bonjour ,
Vrai bonheur ces images et ces textes pleines de quiétudes.
Après l’âme-ère , pourquoi pas l’ô-séant .
Pour nous rappeler d’ou nous vennons et ou nous retournerons…
Belle journée ,