Impressions
« Orbs » est un ovni de toute beauté,
il s’est posé récemment au milieu de la jungle cacophonique des médias,
en douceur, sans faire de bruit,
se présentant à nous comme un bel objet en forme de livre,
que l’on ne sait pas trop comment appeler :
– revue, revue-livre, magazine, « mook, magbook …
Quand il s’ouvre pour se laisser visiter la première fois,
sa texture est faite d’un beau papier luxueux, presque sensuel,
laissant flotter un délicat parfum de parchemin ;
on le feuillète lentement, délicatement en contemplant les images,
tandis que les titres égrainent leur musique :
« Conscience augmentée », » De mémoire et de mystère », « Une vision pour changer le monde », « Comment s’ouvrent les portes du paradis », « L’envolée belle », « Tisserandes de lumière », « La géométrie cachée des fleurs« , etc..
on prend son temps,
on donne au temps le soin de laisser l’imagination prendre son essor…
Puis on pose l’objet soigneusement près de son lit, sur la table de chevet,
pour en visiter quelquefois le contenu, lentement, à petite dose,
afin de faire durer le plaisir.
Quand on a fini, on le range avec soin dans sa bibliothèque,
quelque part dans un coin bien en évidence,
espérant secrètement monter au fil du temps une collection,
que l’on commentera plus tard avec fierté,
pour rendre compte de la mémoire de ces années 2010,
quand de nombreux esprits en lucidité devant le désastre probable,
cherchaient dans de multiples directions,
les nouveaux chemins d’une vie possible sur terre,
chemins dont le dénominateur commun tenait en un seul mot :
« Beauté ».
S’il vous manque une idée de cadeau, de dernière minute, pour Noël, ,
je vous recommande le coffret cadeau des deux numéros qui viennent de paraître,
en vente sur le site internet www.orbs.fr
Maintenant, voici un interview de Maxence Layet, le pilote audacieux de cet ovni :
Comment voulez-vous nous présenter « Orbs », dont vous êtes le rédacteur en chef ?
C’est une revue trimestrielle avec de multiples thématiques dont deux essentielles : « Arts et Sciences » ; j’appelle cela les piliers, c’est à dire deux manières essentielles d’être au monde : une manière rationnelle pour décrire le monde objectivement et une manière esthétique, subjective de ressentir ce monde, afin de l’enrichir, l’embellir, le magnifier. Orbs porte aussi un sous-titre important : « l’autre Planète » en référence à la volonté de reprendre l’esprit de la revue Planète parue dans les années 60.
Pourriez-vous nous parler plus longuement de Planète, pour ceux qui ne connaissent pas ?
Oui, c’est une revue qui a été lancée en 1961 par Louis Pauwels et Jacques Bergier, les deux auteurs du « Matin des magiciens« , un livre culte sorti en 1959, qui a défrayé à l’époque la chronique, parce qu’il traitait des sciences alternatives, de l’ésotérisme, de l’occultisme, souvent des sujets un peu louches pour l’époque, mais qui déclenchaient une grande curiosité.
Pour la revue Planète, Pauwels et Bergier se sont associés à François Richaudeau, un éditeur visionnaire qui a révolutionné la manière de présenter l’information. La revue Planète a eu comme rôle d’ouvrir la culture de l’époque dans toutes les directions, avec différentes rubriques : « histoires invisibles », « refaire l’amour aujourd’hui », « les ouvertures de la science », « les artistes visionnaires », « les littératures d’ailleurs », avec une insistance particulière pour la science fiction – c’est Planète qui a fait découvrir des auteurs comme Borgès, Lovecraft, Arthur C. Clark, etc. Dans Planète, il y avait aussi simultanément un grand reportage sur un maître spirituel hindou, suivi d’un dossier sur la construction de l’accélérateur de particules au CERN. De 1961 à 1972 (la décennie magique des années 60), Planète a été le creuset de toute une école de pensée particulièrement novatrice.
Si je comprends bien la première intention d’Orbs serait donc de s’inspirer de Planète, de l’imiter ?
Oui, dans le sens où dans Planète il y a un esprit intégratif et un esprit humaniste au vrai sens du terme, et c’est cet esprit qui m’anime en tant que journaliste. Je me suis dit : « si on rallumait le flambeau de l’esprit de Planète ! », c’est à dire proposer un espace éditorial, où l’on parle Arts et Sciences, mais aussi de ce qui est qualifié « d’ésotérisme », d’une connaissance gardée cachée… Il s’agit selon moi d’une forme de savoir qui a droit de cité. Avec les sciences d’avant garde, il s’agit aussi de parler de toutes les recherches qui ne sont pas actuellement mises en avant par la science conventionnelle.
Certes, il existe beaucoup de médias et revues spécialisés sur des thématiques variées qui nous intéressent (la conscience, l’écologie, les modes de vie alternatifs, l’énergétique, la santé, etc), mais ici, dans Orbs, nous essayons non point de faire un contenu rassembleur, mais de rassembler des articles de référence, comme s’il s’agissait du contenu d’une encyclopédie – encore une fois les racines humanistes sont présentes.
Pouvez préciser ces critères de choix : « des articles dignes d’être référencés dans une encyclopédie », ainsi que des »racines humanistes « , en donnant quelques exemples ?
Il s’agit en quelque sorte de bâtir une encyclopédie pour l’homme du 21e siècle, c’est à dire une culture générale avec une somme d’articles de référence. Par exemple dans le dernier numéro, il y a l’article d‘Erik Pigani sur les NDE (expériences de mort imminente). C’est un sujet « archirebatu », mais là, on est sur une logique de grand témoin qui passe en revue, sur une trentaine de pages, 35 ans de NDE depuis son premier interview de Moody en 1988, avec un résumé de ses expériences personnelles d’ouverture de conscience. C’est l’exemple même d’un article de fond, où l’auteur a intégré les différentes approches pour en faire une synthèse personnelle, brillante.
Autre exemple, dans Orbs #0, le commencement, nous abordons le Sensora, un dispositif multimédia, sonore et lumineux, en développement depuis une trentaine d’années et dont les applications thérapeutiques ont fait tout récemment l’objet de publications scientifiques. Le Sensora est présenté dans toutes ses dimensions, autant son origine, que la vision qui a présidé sa conception, que ses grandes gammes d’usages. Cette technologie méconnue est arrivée à maturité. Et ses effets, en sessions individuelles ou collectives, sont très intéressants, avec un impact réel sur l’activité cérébrale et donc nos états de conscience.
Dernier cas : le zoom que nous faisons sur la révolution de la médecine telle qu’envisagée par le prix Nobel Luc Montagnier. Au delà de la mémoire de l’eau, son texte traite des perspectives ouvertes par la mise en évidence des signaux électromagnétiques émis par l’ADN. Qu’il s’agisse d’un bruit de fond infectieux ou de la transmission d’une information génétique, ce niveau de réalité « invisible » existe et ouvre des applications nouvelles, « intégratives » en matière de traitement mais aussi de dépistage thérapeutique.
Comment faites-vous la différence entre un contenu rassemblant des sujets variés – ce que j’ai tendance à appeler « l’éclectisme »- et un contenu organisé, pensé, structuré de manière « intégrative » ?
Une première différence, c’est l’intention que l’on met derrière : est-ce que c’est « l’auberge espagnole » et on l’assume comme telle, ou est-ce que cette auberge est le reflet de la diversité du monde qui veut se donner malgré tout comme unifiée ?
Ce qui me gêne dans certains magazines, c’est qu’il n’y a aucun lien unifiant, comme si l’article d’à côté n’existait pas. Or, ce qui est en recherche d’intégration, c’est notre esprit ou notre conscience, de sorte que la finalité de la démarche intégrative, c’est l’émergence de la conscience dans son mouvement d’unification, par exemple quand elle est en train d’intégrer des informations venant des différents canaux sensoriels.
Ainsi, il y a dans le contenu de la revue Orbs une volonté unifiante, une volonté de relier des domaines différents, des disciplines différentes, des événements qui se passent dans notre monde dans toutes les dimensions du monde, que ce soit la dimension esthétique ou artistique, la dimension scientifique, la dimension anthropologique ou la dimension intérieure, la dimension invisible. Il se passe tant de choses dans ce monde, à quel titre devrait-on en refouler certaines ?
Il y a une autre question importante : quel présent actuel de ce monde veut-on offrir au monde ? Il y a là une générosité dans l’esprit de la revue qui foisonne de sujets et d’idées pour les partager à la conscience unifiante du lecteur, ce qui pose la question d’une autre forme de journalisme, que j’appellerai un journalisme éthique et engagé.
Je peux parfois aussi utiliser l’expression « revue holistique » en parlant de « Orbs », mais spontanément les gens me parlent de revue intégrative, parce que par exemple nous l’avons conçu comme une revue « cerveau droit / cerveau gauche »; ainsi, il y a beaucoup de portfolios proposés, ou des galeries d’images, qu’elles soient scientifiques ou artistiques, où le texte est secondaire. On peut alors s’immerger dans l’image, voire méditer devant, si on en a envie, libre à chacun d’agir à sa guise.
Mais il y a aussi des articles scientifiques comme celui sur « les cycles solaires » dans le numéro 0, où il y a beaucoup de texte mais le choix iconographique est fait pour faire vibrer la dimension esthétique du lecteur. J’ai une longue expérience du journalisme scientifique, depuis une quinzaine d’années – ma spécialité est l’électromagnétisme -, et je sais très bien comment écrire une information exclusivement mentale ou intellectuelle. Mais ce fonctionnement est incomplet, il n’est pas intégratif, il ne nourrit pas toutes les dimensions de l’être. Exprimé d’une autre manière, nous jouons sur l’information sensible, aussi bien dans l’objet que l’on a dans les mains, que dans la forme donnée au contenu, les choix esthétiques accompagnant chaque article.
L’esthétique semble vraiment avoir une valeur primordiale…
Tout à fait : il y a quatre valeurs fondamentales dans la revue : l’humanisme, la transversalité ou transdisciplinarité, l’esthétique et la pérennité – c’est à dire que les contenus, comme dans Planète, si on les relit cinq ans plus tard, ils n’auront pas vieilli, sans doute parce qu’on traite de l’universel dans son intemporalité. C’est le contraire du factuel qui va être périmé dans deux mois. Cela ouvre une voie vers le temps long. Cela pose aussi la question du choix volontaire de faire une info. L’info devient précieuse et rare, d’autant qu’elle sera sur un papier de qualité, un objet livre ou revue. On dit aussi un « mook » c’est à dire la contraction de magazine et de book, un « maglivre » – tous les néologismes ont déferlé depuis trois ans dans le sillage d’un certain nombre de revues trimestrielles ou semestrielles telles que XXI, Feuilleton, 6mois, WeDemain, plutôt épaisses se vendant autour de 20 euros. Planète, en son temps, se présentait d’ailleurs comme une « revue de bibliothèque », on voit là leur aspect radicalement moderne et précurseur.
Pourriez vous développer l’importance de ce courant de l’information, qui semble être à contrario de la mode actuelle de l’éphémère et du virtuel ?
Mon point de vue, c’est qu’il faut savoir à un moment sortir de l’écran. Je viens du web, mon premier travail, c’est journaliste « cyberculture ». Je n’ai pas de problème par rapport à l’information électronique, mais je suis un journaliste, qui à la fois fonctionne à la fois avec le web sur des bases de données et en faisant mes interviews par mail ou par skype, et qui simultanément va sur le terrain et prend l’avion pour interviewer.
D’autre part, le livre a des vertus cardinales que l’information électronique n’a pas : il parle au corps dans son entier, il ne nécessite pas de réduire son champ visuel comme sur un écran. Beaucoup d’études ergonomiques parlent de cela depuis quelques temps : cette réduction du champ visuel est associée à une situation de stress vécu par le corps. Les premiers rapports, comme quoi la surinformation va engorger notre système nerveux et faire « bugger » notre système cognitif, datent des années 2000. L’ergonomie et la médecine du travail disent que les « cadres sup » n’ont pas une hygiène de vie suffisante leur permettant d’assimiler l’information. Il leur est conseillé d’utiliser l’email pas plus de deux fois une demi-heure par jour.
Donc dans le support papier il y a au contraire comme une écologie de l’information. De plus, je crois fondamentalement dans la noblesse de l’objet livre.
Mais l’analyse de la situation actuelle ne nous décrit-elle pas une crise dans le livre ou l’édition ?
A mes yeux c’est une fausse crise, c’est à dire une crise de surproduction avec trop de livres, et des livres que de plus l’on jette. Personnellement, je n’ai pas peur de démarrer une revue dans cette crise, par contre cela fait peur aux banques. Pourtant, si on fait des analyses du marché, les deux segments qui ne sont pas en crise, ce sont la BD et les beaux livres. Donc faire un livre-revue de valeur dans l’expérience sensorielle de l’objet que l’on a entre les mains, ça marche, d’où la place privilégiée que nous accordons à l’iconographie et au format « book » style Planète.
Par ailleurs, Planète avait la fonction de tout dire, car à l’époque rien n’était dit – c’était la rétention de l’info. Aujourd’hui, c’est le contraire, tout est là, tout est dit, mais tout est recouvert par le bruit. Aussi faut-il rassembler ce qui donne du sens, être un phare qui clignote et permet de s’y retrouver dans la brume. Le bruit, c’est l’informel de l’information qui parasite la tête, or, une des intentions de Orbs, c’est de rassembler des informations pour qu’il n’y ait pas de bruit ou moins de bruit dans ce monde de la surinformation. Car le problème le plus grave, c’est que non seulement cette surinformation fait du bruit, mais elle crée un phénomène de perte de mémoire – on ne se souvient plus de ce qu’on a lu trois jours avant, parce qu’une information vient recouvrir une autre information, ça fabrique une sorte d' »obsolescence cognitive ». Il faut revenir à la qualité, au sens, à l’intégration, à l’humanisme, à la rareté synonyme d’une parution trimestrielle.
J’ai envie de terminer par une dernière question qui m’intrigue : que veut dire « Orbs », le nom de la revue ?
On peut lui attribuer plusieurs sens. La première, celle que je privilégie, vient des lumières et de la révolution scientifique. Jadis, au temps de Kepler, Newton ou Flanklin, on appelait Orbes les sphères en déplacement dans le ciel. Il y aussi les orbes bien sûr, ces taches rondes de lumières constellant les photos. Il existe d’autres sens, en astrologie, mais aussi en linguistique. La ville de Ur, citée comme la première ville, a donné urbs, urbain, urbi… mais l’on peut dire orbs aussi. Orbs est alors une référence à la cité première, la ville primordiale. On retrouve le lien avec le passé, avec un information qui traverse le temps, une information qui touche à l’humanité et la diversité du « vivre ensemble ». Très convivial non ?
Tags : arts, intégration, interviews, journaux, medias, sciences, société
Merci Alain pour cette information.
Je compte bien m’abonner a cette revue… Je m’abonne depuis 2ans egalement a la revue XXI que je recommande autour de moi et Orbs me semble egalement parfaitement en phase avec ce que je recherche. Je suis tres d’accord avec l’analyse de M.Layet sur les dynamiques liees au support de l’information… ‘le livre a des vertus cardinales que l’information électronique n’a pas : il parle au corps dans son entier, il ne nécessite pas de réduire son champ visuel comme sur un écran. ‘
Merci encore:)
marko
Toutes mes félicitations pour les nouvelles photos du slideshow. En plus de l’aspect esthétique indéniable, elles ont su surprendre le temps d’un instant la fragilité et l’impermanence du givre sur la fleur. Comment faire pour les conserver ? Merci de m’indiquer la marche à suivre si c’est possible. Bon Noël à tous.
D’après la fin de cette riche interview, « La ville de Ur, citée comme la première ville, a donné urbs, urbain, urbi… mais l’on peut dire orbs aussi. »
Très intéressé par l’étymologie latine, je n’ai trouvé aucune confirmation de cette étymologie.
S’il est possible d’en connaître les sources et les arguments, cela m’intéresserait.
Cordialement
François
Il y a un petit mot pour vous dans mon message du 23…
Cette nouvelle revue me semble très opportune et bien faite, d’après l’interview…
Opportune car il y a une autre revue d’inspiration assez semblable à « Orbs » qui paraît dans les kiosques et dont je ne supporte pas le côté surfait (je l’ai parfois parcourue), prétentieux, bobo en mal de reconnaissance, superficiel… et c’est terrible, je n’arrive pas à me souvenir du titre! pourtant elle est assez connue par ceux qui s’intéressent aux mêmes sujets que nous. Vous pourrez peut-être m’aider ? C’est une revue qui cherche aussi à se montrer sensible aux problèmes écologiques mais qui en fait cherche seulement à la réduire pour le profit d’une « économie verte » dont on connaît l’immense hypocrisie.
Je me souviens très bien de Planète, je l’achetais à l’époque.
Maxence Layet est assez convaincant dans cette interview… Faudra voir…
A l’attention de François Degoul : moi non plus, je n’ai pas trouvé de trace de ce « Orbs »; peut-être Maxence a-t’il confondu Urbs et Orbis (sphère, globe), tout en pensant au Nouvel Obs ???
L’autre revue, Brigitte, ne serait-ce pas par hasard le magazine « Clés », pour lequel j’ai déjà fait une critique virulente sur ce blog ?
https://blog.psychotherapie-integrative.com/les-vieilles-cles-du-magazine-cles/
En tout cas, rien à voir avec Orbs, qui fonctionne actuellement sans publicité, alors que Clés en regorge et du plus mauvais goût.
C’est ça! Oui, « Clés »! : Nul.
Je vais aller voir vos critiques…
A bientôt et heureuse année à vous et tous ceux qui vous sont chers.
Voici la réponse de Maxence à la question de François au sujet de l’étymologie de « orbs » venant de la ville d’Ur :
« voici la reponse à la question, venue de Patrice Hernu, auteur d’un texte à venir sur les origines du peuple hébreu. C’est lui qui m’a indiqué cette racine étymologique de orbs, dérivé de Ur la ville première.
Urfa,« Ur-fa » ou « Or-hai » en araméen, cité ancestrale située en Anatolie. Selon la légende locale, Adam et Ève séjournèrent dans la cité qui serait la ville natale d’Abraham et abriterait la tombe de sa femme Sarah. il s’agit de « Ur » à l’origine. Rappelons qu’en Akkadien Ur signifie tout simplement ville, en réalité « Horizon », souvent accolé au totem auquel la ville était dédiée. Le terme est à l’origine autant d’urbs que d’orbs et peut-être d’orient. En Egyptien, Ur se dit « Aket », qu’on retrouvera dans la ville fondée par Akhenaton. »
Je trouve très bien de finir et commencer l’année par cette référence à la mémoire la plus ancienne de l’humanité.
A tous je vous souhaite un bon passage, une bonne « transition » comme Maxence aime bien le souhaiter. et que l’année 2014 – une année 7 – nous apporte plus de Conscience et d’Amour.