Je suis tombé sur ce poème psy, au détour d’un livre de Gérard Berréby « Stations des profondeurs », dans la somptueuse petite collection de poche « Allia » , idéale pour lire n’importe où, car elle se glisse vraiment dans la poche.
« les épisodes dépressifs majeurs
les troubles obsessionnels compulsifs
et les autres phobies sociales
psychose maniaco-dépressive
l’antidépresseur incite à la vie
on s’offusque de ce que l’on installe
si peu nombreux à s’en formaliser
la multiplication des scandales
occulte le vrai scandale
de cette existence
agonie collective
l’argent l’argent l’argent »
Ce qui est bien dans la poésie : il n’y a pas besoin de commentaire. C’est à prendre ou à laisser. Cerveau droit sans doute ?
Tags : poésie, psychologie, psychothérapies