Vers l’équinoxe du printemps

C’est le temps où le soleil s’élève, s’étire, « s’expanse »,
en prenant conscience de sa force et de sa lumière.
C’est le temps où les premières fleurs pointent leur nez timidement
s’étonnant de cet étrange spectacle de la terre.
C’est le moment où les provisions de l’hiver venant à manquer,
il est conseillé alors de jeûner,
pour se nettoyer, se « détoxiner »
des graisses et des sucres accumulés.
C’est le moment de se mettre en accord avec l’intelligence de la nature,
de lire dans le ciel le mouvement parfait des astres,
de s’harmoniser avec le cycle du soleil,
c’est le moment de se préparer joyeusement à l’équinoxe du printemps.
Sinon, attention !
c’est le risque d’être déboussolé,
le risque de perdre le Nord
– le Nord représentant dans la plupart des plus anciennes traditions chamaniques,
l’accession à l’invisible, le sans-forme, le non-manifesté,
la conscience pure, l’éveil spirituel.


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3 réponses à “Vers l’équinoxe du printemps”

  1. J’ai cru comprendre, par certaines personnes de mon entourage, que cet article suscitait une certaine incompréhension. J’ ai donc envie d’ajouter quelques explications :
    – il s’agit d’abord d’un commentaire à propos des photos de la colonne de droite passant sous forme de diaporama, et que je change de temps en temps, en rapport avec les saisons. Ici ce sont des images qui évoquent l’arrivée du printemps.
    – le commentaire se veut poétique, c’est à dire volontairement irrationnel et ouvrant dans l’esprit des portes – c’est pour moi une définition de la poésie -, que l’on n’a pas l’habitude d’ouvrir dans cette culture prosaïque qui nous inonde
    – Il s’agit d’une invitation à se mettre en relation avec le langage de la nature et de son cycle répétitif d’évolution, dont l’équinoxe de printemps (le 21 mars) est un point important, qui a largement influencé les cultures traditionnelles, dont l’oeuf de Pâques du christianisme est une lointaine résurgence.
    – Dans cette période d’avant l’équinoxe, autrefois, pour des raisons de nécessité matérielle, car les provisions de l’hiver venaient à manquer, il était de coutume de restreindre son alimentation ou de jeûner. Face à l’épidémie d’obésité galopante qui menace tous les pays prenant l’abondance matérielle comme étalon de leur évolution, inutile de dire que je souhaite que cette ancienne coutume revienne au goût du jour ; intégrée à d’autres mesures d’hygiène alimentaire, cela serait tout bénéfice pour notre santé.
    – enfin, dans ce retour à la nature, loin de l’artificialité morbide de nos villes qui font écrans, il s’agit de tourner son attention vers le coeur de celle-ci ou vers le niveau qui lui donne le plus de sens : c’est à dire la contemplation du ciel et de ses astres – ciel malheureusement dissimulé, surtout la nuit, au dessus des grandes villes par un halo de pollutions et de lumières artificielles.
    C’est une manière de rappeler à la mémoire, l’importance de la partie Nord de ce ciel, où le soleil ne vient pas, mais où, la nuit, trône l’étoile polaire comme le centre, le point de repère par excellence, autour duquel tourne la course des astres. C’est pour cela que dans toutes les traditions proches de la nature et de son ciel, le Nord revêt une signification spirituelle très forte, en donnant la direction du non-manifesté, de l’invisible, de l’Autre Monde.
    Peut être cela sera-t-il plus clair…

  2. christiane dournaux dit :

    Merci pour tout,J.E.T
    Comment utiliser ces portes qui s’ouvrent du 14 au 21 mars pour notre avancement dans tous les domaines ?
    Le monde est en pleine ébullition et nous devons être dans la sérénité.
    Quoi de mieux,en effet que l’observation du ciel ( quand les nuages nous le permettent !) pour être dans le calme
    l’admiration…

    • « Comment utiliser ces portes qui s’ouvrent du 14 au 21 mars ? »
      C’est à chacun de les ouvrir et de les utiliser comme bon lui semble, il me semble, sans idée préconçues, en laissant fonctionner son intuition et sa créativité personnelle. Le plus important, c’est de tourner son attention vers… vers le ciel, vers les astres, vers le soleil – au lieu de rester sidérés par tous les écrans de notre époque.
      Vous mentionnez « la sérénité ». Justement, l’équinoxe de printemps est porteuse de calme, de mesure, d’équilibre, de sérénité, car le jour est égal à la nuit – et cela dans le monde entier.
      Il y a aussi une idée de fécondité printanière, dont l’oeuf est le meilleur symbole et le lièvre en Chine.
      Enfin, il y a aussi l’idée d’une nouvelle naissance, d’une aube, d’une énergie nouvelle, dont le signe du bélier est un écho – il y a la résurrection du Christ dans sa version chrétienne.